Voyager est une pratique de longue date. De nos jours, elle  se distingue du simple déplacement et suscite des compétences qualitatives et un savoir-être qui enrichi la personnalité du voyageur. 

Depuis la nuit des temps, les gens voyageaient pour trouver une place propice à leur survie, assouvir leur curiosité, se protéger des changements climatiques, étendre leurs relations commerciales et pour bien d’autres raisons.

Parmi les grands voyageurs-observateurs de l’antiquité, nous avons Hérodote, Pausanias et Platon. Eux, ils nous ont appris la façon de voyager pour le divertissement et pour étendre nos connaissances et nos pratiques sociales.

D’après moi, les caractéristiques du voyageur conscient de sa responsabilité sociale sont le respect, la tolérance, l’humilité, l’empathie et la passion pour apprendre. 

Dans la pratique quotidienne :

Respectons le lieu, évidemment nous jetons les ordures à la poubelle /au recyclage même si les locaux ou les autres font quelques fois le contraire! Il est toujours préférable de donner le bon exemple!

Informons-nous sur les habitudes vestimentaires, p.ex. la tenue correcte dans les lieux de culte.

Comportons-nous avec courtoisie et discrétion sans délocaliser un mauvais comportement qui nous est interdit à notre pays.

Comportons-nous avec courtoisie et discrétion

Soyons tolérants aux rythmes de vie des locaux. Par exemple, soyons tolérants aux horaires des repas différents. Les méditerranéens déjeunent et dînent plus tard que les gens du Nord. Pour les gens du Nord pourrait être intéressant de dîner plus tard et profiter d’une journée ensoleillée plus longue, sans remords! 

 

Optons pour un profil humilié, parce qu’au fond, l’essentiel se trouve à la joie de vivre des courts moments d’immersion dans une autre culture et de prendre une certaine distance de tout ce qui forme notre routine quotidienne.

Optons pour un déplacement à pied, si c’est possible. C’est écologique, bon pour la santé et nous permet de se familiariser avec l’endroit où on passe nos vacances.

Soyons curieux pour la culture, l’histoire, les us et les coutumes du pays-destination et laissons de côté les préjugés. Si nous avons le temps de le faire même avant votre arrivée, tant mieux!

Adoptons une attitude emphatique vis-à-vis au peuple du pays d’accueil, au cas où il y a des événements sociaux, politiques, religieux, culturels qui se passent et “bouleversent” le programme stricte que nous avons fait en avance. Par cela, je voudrais dire qu’il y a des imprévus dans la vie et faut l’accepter. Dans le cas d’un imprévu et d’un bouleversement du planning à cause d’un événement important ou d’une force majeure, soyons patients, cela pourrait être une opportunité de lancer une discussion avec un local. 

Pensons à tout ce que nous, nous pourrions apporter au pays que nous visitons et pas seulement, à tout ce que le pays doit nous apporter… Personnellement, en tant que personne née et grandie dans un pays touristique, je confirme que les grecs, nous sommes très curieux d’ appréhender la culture des visiteurs et d’enrichir notre culture commune.

En guise de conclusion, voici une belle citation qui exprime le moral et l’ethos du voyageur: “On ne fait pas un voyage. Le voyage nous fait et nous défait. Il nous invente”. (David Le Breton)

Merci d’avoir lu cet article jusqu’à la fin!!!

J’attends avec impatience vos propres pensées à ce sujet. Je vous invite à partager vos idées, expériences, anecdotes dans les commentaires ci-dessous…

Je vous embrasse,

Irini